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François Bayrou: La Voix de son Maître…

… il voudrait bien que son maître fasse de lui un Premier ministre


François Bayrou: La Voix de son Maître…
François Bayrou avec le président Macron au Palais de l'Elysée, 21 juin 2022 © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Emmanuel Macron a récemment souhaité que le Conseil national de la refondation, installé à partir du 8 septembre, s’appuie sur les études diligentées par le Haut-commissariat au Plan. Même si le maire de Pau œuvre bien sûr pour sa propre pomme, il entame cette semaine dans le Point le nouveau storytelling du président de la République. Il y vante les mérites à venir des élites au pouvoir face à un peuple de Français ingouvernable et les prétendues pénuries énergétiques…


On s’en souvient : d’abord depuis Bormes-les-Mimosas, entre deux virées en jet-ski puis mercredi, en préambule au Conseil des ministres, notre Déplorant de la République en a appelé aux mânes de de Gaulle et à celles de Churchill. Il s’agissait d’exhorter les Français à subir sans broncher les temps mauvais à venir auxquels la politique menée lors de son premier quinquennat a contribué à nous à conduire sûrement. Délaissant ensuite la tragédie pour la comédie, notre Frétillant s’en est allé en Algérie pour engager un partenariat numérique et cinématographique entre « nos jeunesses », résolu à faire oublier enfin le souvenir de la colonisation et celui de la « guerre de libération » (selon ses propres termes). Jamais à court de bonnes idées, il s’est proposé enfin d’organiser un match de foot visant à célébrer la réconciliation entre nos deux pays.

François Bayrou: « Nous allons vers la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre, peut-être pire même que la guerre d’Algérie »

Avec tout ça, j’ai failli en oublier « La Voix de son Maître », ou plutôt, pour rester littéraire, la nymphe Écho : à savoir François Bayrou, le perroquet non pas de Flaubert mais, de Macron. Heureusement qu’on m’a obligeamment rappelé l’interview que le Béarnais vient de donner au Point sinon, je passais à côté. Dans l’hebdomadaire, le maire de Pau s’est évertué à dupliquer la grave parole présidentielle comme pour la lester davantage, au cas où nous




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est professeur de Lettres modernes

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