Les pays du tiers-monde se définissent par plusieurs critères : retards industriels, inégalités socio-économiques, culturelles… Les mauvais choix faits par nos politiques depuis 40 ans nous font aujourd’hui cocher pas mal de ces cases. Analyse du président du groupe de réflexion gaulliste, Le Millénaire…
Le déclassement de la France
Les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979 cumulés à la mondialisation et à de mauvais choix stratégiques ont conduit la France à perdre son rang de puissance industrielle. Face à l’inflation causée par l’augmentation des prix du carburant, le modèle keynésien n’avait alors plus de remèdes pour combattre la dégradation de notre compétitivité économique. La France a alors commis l’erreur de choisir François Mitterrand pour s’embarquer vers une nouvelle destinée dans les années 1980. C’est alors que nous avons changé d’ère, quittant les Trente Glorieuses pour les « Quarante Piteuses » que nous connaissons actuellement. Depuis, notre pays a tourné la page de l’exception française, marquée par l’épopée gaullienne, pour ne subir que des successions de crises économiques, la perte de notre industrie, la hausse du chômage et l’immigration de masse.
Si d’autres pays du Nord (pour les distinguer des pays du tiers-monde) sont également frappés par la désindustrialisation, ils n’ont pas tous suivi
