La journaliste Sonia Devillers est comme une écolière cherchant à faire taire tous ceux qu’elle pense être ses adversaires dans la cour de récré.
Sonia Devillers est une journaliste assez emblématique de la gauche 2.0, progressiste et woke : c’est entendu. Officiant sur France Inter et Arte, cela ne saurait lui porter ombrage, bien au contraire. Lorsqu’elle ne se pâme pas à l’écoute des élucubrations de Paul B. Preciado en se désolant de ses « privilèges de femme cisgenre et hétéro » ou qu’elle n’écoute pas religieusement Camélia Jordana lui affirmer que « la liste des victimes de violences policières s’allonge en France », la journaliste fait la liste de ceux qui ont le tort de ne pas penser comme elle (Ivan Rioufol, Élisabeth Lévy, Gilles-William Goldnadel, Charlotte d’Ornellas ou Gabrielle Cluzel, entre autres), pour mieux les dénoncer. Pensez, ils sont « très très à droite, voire à l’extrême-droite » et ils osent même participer à des émissions dans « différents lieux de débats », notamment sur les plateaux de CNews (1). CNews, la filiale de Canal + dont l’actionnaire principal est Vincent Bolloré, c’est sa bête noire, son cauchemar
