Le président d’Avocats Sans Frontières revient sur le succès qu’il vient de remporter auprès du gendarme de l’audiovisuel.
Si ce n’est pas moi qui en parle, personne n’en parlera.
France Inter et consorts adorent communiquer sur les remontrances de l’autorité suprême en matière d’audiovisuel, j’ai nommé l’Arcom. Mais seulement quand il s’agit de CNews, C8 ou d’autres chaînes d’un groupe possédé par un industriel catholique et breton que l’on prétend prospère. Dans ces circonstances, l’on sent dans le propos des journalistes du service public une jouissance orgasmique. La satisfaction semble être moindre lorsqu’il s’agit d’eux-mêmes. J’ai en effet noté leur peu d’entrain à faire la publicité sur l’admonestation adressée à France Inter concernant une saisine émanant d’Avocats sans frontières.
Le Hamas, pas la source idéale
Mon lecteur me pardonnera donc de parler de moi – il sait combien j’y répugne –, mais le sujet m’y contraint. L’association d’avocats que je préside et qui se rit des frontières,
