Une fois les résultats du bac 2020 connus, même la très raisonnable radio de service public tourne réac…
Selon un vieux cliché, les enseignants profèrent de temps en temps des grossièretés telles que « le niveau baisse » ou « c’était mieux avant ».
Ces relents conservateurs auraient-ils fait tache d’huile ? Même France Inter y cède à mi-voix. Sur son site internet, la très progressiste radio d’État rapporte que des professeurs ont dénoncé des pressions de leur hiérarchie pour rehausser les faibles moyennes du bac en contrôle continu. Les folles rumeurs osant prétendre que des notes seraient déjà trafiquées lors des examens du brevet des collèges ou du baccalauréat seraient donc fondées.
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Pourtant chantre du camp du Bien, la secrétaire générale adjointe du SNES assure que des enseignants lui ont confié avoir été victimes de chantage de la part de leurs supérieurs afin d’offrir le bac aux cancres. Sous couvert d’anonymat, une enseignante affirme que son proviseur lui a demandé de créer de faux devoirs avec des notes correctes. Une orgie de bienveillance. « C’est une méthode qui est très injuste. Des élèves ont énormément travaillé et d’autres n’ont rien fait de l’année », s’est indignée la courageuse anonyme. « Il y a déjà près de 90 % de réussite au bac. Soyons fous : on va atteindre les 95 % », s’offusque un professeur d’histoire. Si sa pudeur l’empêche de cracher le morceau à l’antenne, France Inter suggère que l’école de la bienveillance favorise les glandeurs accros aux vacances prolongées. La première radio de France virerait-elle réac ?