France inter est une radio de gauche. Cela ne serait pas un problème, si elle n’était pas financée par tous les Français.
France Inter est, parait-il, une radio publique. Pourtant, le service public est soumis à un devoir de neutralité lui interdisant d’être l’instrument d’une propagande. Apôtre d’un gauchisme moralisateur, n’est-ce pas ce que cette radio est devenue? Naturellement, nous pouvons choisir de ne pas les écouter. Cela ne nous empêchera pas de devoir les financer par nos impôts.
Toujours les mêmes cibles
Récemment, un pseudo humoriste, Frédéric Fromet, nous a montré à quel point cette radio pouvait être sectaire et agressive. Dans une chanson intitulée « Jésus est pédé », le chansonnier allie vulgarité et haine (« Du haut de la croix, pourquoi l’avoir cloué, pourquoi l’avoir pas enculé ? »). Comme une impression que France Inter s’inspire de Charlie, sans le talent, ni le courage de s’attaquer à toutes les communautés religieuses, et pas seulement la cible la plus facile. Le chansonnier s’était déjà distingué en tournant en dérision la mort du matador Iván Fandiño lors d’une corrida, ou en ironisant sur l’incendie de Notre-Dame, symbole de la tradition chrétienne de la France que France Inter visiblement vomit.
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France Inter aime prôner un esprit de tolérance et d’ouverture. En réalité, ses journalistes expriment une pensée totalitaire, et sont incapables d’entendre la moindre idée contradictoire. Durant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2017, la chronique d’un autre humoriste, Pierre-Emmanuel Barré, avait été censurée car il avait déclaré qu’il ne voterait pas pour Emmanuel Macron. Mais quelle est la légitimité d’une radio du service public de prendre parti aussi nettement pour un candidat politique? France Inter ne se pose même pas cette question tant elle est persuadée de prêcher la vérité contre l’hérésie d’une droite réactionnaire qu’il faudrait réduire au silence.
La radio déconnectée du peuple
France Inter n’est pas une radio d’information. C’est la radio du « Camp du Bien », la radio d’une pseudo-élite déracinée, déconnectée du peuple, se croyant rebelle alors qu’elle représente le système dans ce qu’il a de plus conformiste et de plus détestable. France Inter, c’est le sarcasme permanent, « la bouche en coin, toujours du côté gauche », selon l’excellente expression de Maitre Gilles-William Goldnadel. Chez France Inter, on se complait toujours à se gausser car on sait qu’il n’y a pas mieux pour humilier quelqu’un que de rire à ses dépens.
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Ce qu’il y a de fascinant avec la station star de la Maison de la radio, c’est que personne ne peut se risquer à la critiquer.
Que ce soient les politiques, par peur de ne plus être invités dans la matinale la plus écoutée de France, ou tel intellectuel de droite qui se retrouverait immédiatement caricaturé à outrance par Guillaume Meurice ou Charline Vanhoenacker : nul ne prend le risque de déstabiliser une pensée autoproclamée correcte. Mais comme France Inter est financée par les Français, il faut rappeler aux Français qu’ils paient une caste parisienne de bobos de gauche, arrogants et méprisants, cultivant la vulgarité de masse et protégés par leur statut.
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