Les rebelles Papacito ou Damien Tarel font plus penser à des clowns qu’à Charles Maurras. Une chronique de Sophie Bachat.
Nul n’ignore plus les deux évènements inhabituels qui ont marqué notre débat public ces derniers jours.
La gifle à notre président, bien sûr.
Et, juste avant, alors que Jean-Luc Mélenchon avait tenu des propos complotistes, un blogueur influenceur de la « fachosphère » a publié une vidéo où il se demande si les gauchistes sont « pare-balles », en illustrant son propos avec un mannequin censé représenter un gauchiste qui se prend des balles en rafales. Mélenchon porte plainte pour appel au meurtre. La France entière apprend l’existence du Toulousain Papacito, héros des paumés de la France périphérique et de quelques bobos-réacs qui désirent s’encanailler.
Une France travestie
En observant ce pataquès, je n’ai eu qu’un cri du cœur: la France est devenue un carnaval permanent. Et Mélenchon une illustration du général Alcazar de Tintin et les Picaros !
Héritage des débordements cathartiques de l’Antiquité, le carnaval
