La France a finalement décidé de riposter. L’Élysée a annoncé hier l’expulsion de douze agents algériens et le rappel de notre ambassadeur à Alger, en réponse symétrique à une mesure similaire prise par les autorités algériennes. Cette brusque montée des tensions diplomatiques fait suite à la mise en examen, à Paris, de trois ressortissants algériens soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement d’un opposant au régime, exilé en France. Dans ce contexte, alors que l’écrivain Mario Vargas Llosa vient de s’éteindre, pourquoi ne pas envisager de confier son siège vacant à l’Académie française à Boualem Sansal — toujours injustement détenu par le régime militaire algérien?
Après la danse des sept voiles, voilà que survient la riposte tranchante et ferme. Après les simagrées, les obséquiosités avilissantes et surtout stériles de la diplomatie sirupeuse déployée par le ministre Barrot, voilà que l’Élysée se décide à passer à la fermeté
