Le Mondial ne serait pas le mondial sans ses erreurs d’arbitrage, réelles ou supposées, et le match Brésil-Croatie d’hier n’a déçu personne de ce coté-là (et de ce côté-là seulement, in my opinion). On n’a pas fini de causer du penalty offert en cadeau d’accueil aux Auriverde par l’arbitre japonais Yuichi Nishimura à la 70e minute pour une faute imaginaire sur Fred, qui s’est écroulé tout seul comme un grand devant la cage de Stipe Pletikosa – c’est d’ailleurs la seule fois où l’on verra Fred de tout le match.
Et on ne peut que partager les commentaires un rien amers de l’entraîneur croate Niko Kovac à l’issue du match : « Je ne peux pas en vouloir à Fred, tout le monde essaie d’obtenir des penalties. Ça fait partie du jeu, qu’on le veuille ou non ». N’empêche il est furax, vraiment furax: « Je ne suis pas du genre à me plaindre des arbitres mais si on continue comme ça, ça va être le cirque (…) il y aura cent penalties sifflés durant cette Coupe du monde ».
Ajoutez à cela que le même ref nippon a refusé quelques minutes plus tard un but d’égalisation aux rouges et blancs pour une faute disons, indubitablement douteuse d’Olic sur le gardien brésilien Júlio César et vous comprendrez le léger sentiment d’injustice qui m’a étreint en cette deuxième moitié de deuxième mi-temps– à tel point que j’avais déjà zappé quand les hôtes ont marqué le troisième, on boycotte comme on peut…
Cela dit, comme nous l’expliquait avec profondeur et panache l’ami Castelnau, ce jeu bizarre produit sur les humains des effets étranges : v’là que je me retrouve à défendre la Croatie…
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