La Belle Epoque, le deuxième volume de son Histoire Intime de la Ve République, est dans les librairies.
Franz-Olivier Giesbert poursuit sa trilogie consacrée à l’« Histoire intime de la Ve République ». Après nous avoir ravis avec le premier tome où nous découvrions un de Gaulle « pris » de l’intérieur, voici le deuxième intitulé : « La Belle Époque ». Car, en effet, les années 70, rythmées par les films de Sautet, Tavernier, les chansons de Christophe, Delpech, Sardou, les grimaces de De Funes, la vitalité de Depardieu, ça avait de l’allure. Franz-Olivier Giesbert a replongé dans ses archives personnelles. Journaliste impétueux, plus ambitieux que Rastignac, et moins fragile que Rubempré, il a côtoyé les Présidents qui ont eu la lourde tâche de succéder à l’Homme du 18 juin. Mais au-delà des portraits de Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand – le plus réussi, même si le biographe ne dit pas tout – et Jacques Chirac, c’est, en réalité, à la lente dégringolade de la France à laquelle il nous convie. Électrisés par une croissance économique extraordinaire, les français vivent dans l’insouciance et l’exubérance. Ils pensent que c’est
