Pour visiter le Canada, on peut lire à profit Fille de fer, le dernier roman policer de la québécoise Isabelle Grégoire.
Pour appréhender la réalité d’un pays qui nous est encore étranger, il y a plusieurs écoles. L’une d’entre elles, par exemple, consiste à s’y rendre et à le visiter, accompagné d’un Cicéron du cru. Parfois, par chauvinisme ou en raison de motifs plus politiques, ce dernier pourra être tenté de nous raconter un conte de fées, de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. S’il est particulièrement roué, à tout le moins habile, peut-être tomberons-nous d’ailleurs dans le panneau. Mais il n’y a en la matière aucune fatalité. Pensons ici à André Gide et Louis-Ferdinand Céline qui, initialement bien disposés à l’égard de « la patrie du socialisme », sont revenus plus que circonspects d’URSS et, la même année (1936), ont fait savoir – l’un dans Retour de l’URSS, l’autre dans Mea culpa –, qu’ils n’étaient nullement dupes du voyage qu’on leur avait organisé.
Parmi les autres écoles, il en est une qui, elle, est particulièrement
