La 28è édition du Festival de Pâques se tient à Deauville jusqu’au 27 avril 2024
Ce sont d’autres races de purs-sang qui, en ouverture du printemps, investissent pour trois semaines la salle Elie de Brignac-Argana, à Deauville. Non pas les yearling hors de prix dont, le reste de l’année, quelques émirs ou capitaines d’industrie hippophiles font l’acquisition dans cet équestre colisée. Les juvéniles chevaux de course du traditionnel Festival de Pâques dont, à deux heures de Paris, la mythique station balnéaire s’enorgueillit depuis près de trente ans, en partenariat avec la prestigieuse Fondation Singer-Polignac et sous l’impulsion de son co-fondateur le violoniste Renaud Capuçon (avec feu le pianiste Nicholas Angelich), ce sont les musiciens prometteurs de la nouvelle génération. Jeunes mais déjà concertistes de haut vol, pour certains. L’autre signature du festival, c’est d’associer délibérément les must du répertoire classique à des œuvres plus rares, voire à des compositions contemporaines, lesquelles exigent parfois une oreille avertie. Un équilibre subtil.

Éclectisme au rendez-vous
Le concert d’ouverture du 6 avril offrait l’illustration parfaite de cette combinaison. Avec, en guise de hors-d’œuvre, La Truite, le célèbre quintette composé par un Schubert âgé de 21 ans sur la base de son lied Die Forelle dont tout un chacun
