Les féministes ne manquent pas d’initiatives. Mais, elles n’avaient pas encore d’école d’informatique… C’est chose faite !
Ces dernières semaines le pays a été durement éprouvé par des vagues féministes spectaculaires… Les Français ont d’abord pris connaissance du mouvement « femelliste » porté par la très mesurée antispéciste Solveig Halloin, se plaignant partout du patriarcat libéral qui ferait des femmes et du bétail les mêmes victimes sacrificielles de notre société décadente. En même temps, la très dispensable performeuse Olympe de G. a annoncé bruyamment qu’elle entamait une « grève de l’hétérosexualité » afin de faire avancer la cause des femmes.
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Simultanément le mouvement Nous toutes appelait à « Rompre le tabou de l’hétérosexualité », à travers une tonitruante conférence féministe en ligne visant à mettre en évidence que l’« hétérosexualité comme construction sociale, est un système politique au cœur du sexisme et vecteur de violences sexistes et sexuelles. » Le féminisme c’est aussi un business : on a vu fleurir sur Facebook ces causeries virtuelles payantes sur des sujets du genre « Pratiquer la sororité », « Qu’est-ce que le féminisme juridique ? », « Et si le féminisme boostait votre carrière ? » Les militantes aux cheveux bleus refont le monde sur Zoom. Le média en ligne Brut nous dressait aussi le portrait d’une Américaine qui s’est tout simplement mariée… avec elle-même, afin d’avancer sur le chemin de croix de l’émancipation égocentrique et de la condamnation du couple castrateur ! Bien sûr la pratique n’est pas vraiment reconnue par la loi, mais bien des névroses se résolvent en des cérémonies fastueuses.
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Il ne manquait qu’une école de code… féministe : la Providence nous l’offre sous la forme de l’Ada Tech School. Cette école de code mixte-et-paritaire, si on en croit sa brochure « est la première en Europe à la culture féministe et inclusive, ouverte à tous les profils. Neuf mois de formation et un an d’alternance avec une pédagogie unique pour lancer sa carrière dans la Tech en toute confiance. » Une gestation un peu longue, aux forceps, mais fructueuse. L’établissement se dit « pensé pour les femmes, mais ouvert à tous. » A la clé : l’empowerment par la création de valeur, la data, l’agilité, les applis, l’IA et la start-up nation ! La promesse est alléchante : « plus de confiance, plus de sens, plus de filles » ! J’approuve. Reste à savoir maintenant comment appliquer l’écriture inclusive aux langages de programmation… Après l’informatique, il faudra s’attaquer au BTP et aux métiers du funéraire ! Une aube radieuse se lève sur le féminisme 2 ou 3.0.
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