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À pied, à cheval ou en fauteuil roulant, quand on est bête, on est bête

Un handicapé bête et méchant


À pied, à cheval ou en fauteuil roulant, quand on est bête, on est bête
Image d'illustration Unsplash

Notre monde, ce monde qui a créé tant de choses dans tant de domaines, philosophiques, religieux, architecturaux ou artistiques, qui a vu naître en son sein parmi les plus grands hommes que compte l’humanité, qui, confronté aux famines, aux catastrophes naturelles, aux guerres, a toujours su se relever et inventer, penser, créer, vivre, notre monde est en phase terminale de déclin et l’on en vient presque à souhaiter que lui soient évités les soins palliatifs qui prolongent sa déchéance en même temps qu’ils permettent à la bêtise virale de se répandre partout. J’en étais là de mes réflexions du matin lorsque je tombai sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux : elle confirmait mes sombres pensées et me rappelait en même temps que, dans cet écroulement, au milieu des gravats, la bêtise a pris une nouvelle dimension. Son expansion doit beaucoup au wokisme. Pour une raison qui échappe au tout-venant de l’humanité, le crétin woke est fier de ce qu’il est ; il se selfie, se filme, s’adule et s’auto-congratule ; il est la bêtise à la hauteur de ce temps, double, triple, au carré, infinie. Des nuées d’abrutis wokisés déferlent sur ce qui reste de notre monde pour finir de le détruire. Notre devoir, qui est de saboter l’Empire du Bien (Muray), nous enjoint de faire toute la publicité possible sur ces pitres, un par un ou en groupe, afin qu’on se rie d’eux et que, ce faisant, l’espace d’une courte récréation, nous remettions à plus tard l’idée d’une euthanasie collective.

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Le validisme et le non-consentement, quelles oppressions!

Cette vidéo a été réalisée par un handicapé se déplaçant en fauteuil roulant. Il a lui-même posté son œuvre sur les réseaux sociaux: dans un supermarché, il est en train de faire ses courses lorsque soudain un paquet glisse de son cabas et tombe par terre. « Oh ! Putain », s’exclame l’invalide d’une voix grave en arrêtant brutalement sa carriole. Une brave dame passant par-là ramasse le paquet et le lui remet gentiment. Réflexion acerbe du handicapé : « Excusez-moi mais est-ce que je vous ai demandé…? » La dame ne comprend pas, elle est gênée et bafouille. L’infirme, faussement énervé, profitant de la confusion de cette pauvre femme : « J’aurais pu le faire ! ». La dame, toujours aussi gentiment, veut alors lui reprendre le paquet pour le remettre là où elle l’a ramassé. « Vous ne me l’arrachez pas des mains, vous ne me l’arrachez pas des mains », couine le handiwoke, qui ajoute : « Ça s’appelle le consentement madame, ça s’appelle le consentement, c’est simple, ça s’appelle le consentement, vous n’avez aucune notion du consentement ! » Détail significatif : les ongles de l’énergumène sont recouverts de vernis rose…

Je ne sais pas ce qui vous fait dire ça…

Certains se demandaient à quoi pouvait ressembler la famille de l’ahuri chauve et barbu qui avait fait son show dans une émission de Daniel Schneidermann en affirmant qu’il n’était pas un homme. Le cas pathologique décrit ci-dessus pourrait bien descendre de l’arbre généalogique de ce « non binaire » déconnant qui se prétendait également « racisé » puisque… « à moitié Libanais ». Quand il ne se rend pas dans les médias, l’abruti intergalactique, handicapé ou non, se filme et cherche des noises. Il aimerait que le monde entier soit témoin de sa souffrance et comprenne qu’il est une victime. Tous les prétextes sont bons pour geindre et pleurnicher sur les réseaux sociaux, dans l’espoir sans doute de recevoir, en retour, quelques messages de compassion.

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Backlash

En l’occurrence, c’est raté ! La majorité des internautes qui ont vu la vidéo en question, loin de plaindre son auteur [1], se sont moqués de lui en se demandant comment on pouvait être aussi méchamment stupide. Certains en ont conclu que, sur le nuancier du crétinisme qui ne manque pourtant pas de coloris chatoyants, il est toujours possible d’ajouter une case, un dégradé, une nouvelle teinte jusque-là inconnue – bref, qu’on peut encore repousser les limites de la bêtise humaine. C’est a priori plus compliqué en fauteuil roulant mais la preuve est maintenant faite que cela n’est pas impossible. Il faut dire que nous avons affaire ici à un surdoué. Quand la bêtise atteint ces dimensions-là, il ne reste plus qu’une chose à faire: brocarder le crétin, qu’il soit à pied, à cheval ou en fauteuil roulant, peu importe ; notre mission, salvatrice et prophylactique, est de le démasquer, de le tourner en ridicule, de nous moquer de lui ; elle est d’enrichir continûment le Dictionnaire des idées reçues cher à Flaubert. Ainsi, à la lettre H – HANDICAP : Doit toujours être surmonté. Utile pour éviter les mots blessants (invalide, éclopé, infirme, débile, etc.), ex. : une personne en « situation de handicap». À propos d’un benêt « en situation de handicap » et « à mobilité réduite », éviter de dire : il a autant d’esprit qu’un fauteuil roulant ; préférer : il n’a pas inventé la roue.

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[1] Il semblerait que le handicapé en question soit une militante trans (donc un homme ayant soi-disant une « identité de genre féminine ») répondant au pseudo de… Pauline la KittyGirl sur les réseaux sociaux. Sur le compte Twitter où iel a déposé sa vidéo, iel a écrit un commentaire aussi grotesque que le reste : « Encore une fois à Carrefour, une personne bipède (sic) qui se croit tout permis et quand je lui fait (resic) remarquer, se défends (et sic de der) en disant que je suis désagréable. La notion de consentement n’est pas acquise. » Les messages se moquant de ce parfait imbécile (ou de cette idiote olympique, au choix) ont été si nombreux, qu’iel a apparemment décidé de fermer sa page Twitter.



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Amateur de livres et de musique. Dernier ouvrage paru : Les Gobeurs ne se reposent jamais (éditions Ovadia, avril 2022).

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