Beaucoup d’électeurs craignent de mettre un bulletin Éric Zemmour ou Marine Le Pen dans l’urne, de peur que les territoires perdus islamisés s’embrasent
Si l’un des candidats de la droite était élu et mettait à exécution son plan pour rétablir l’état de droit dans les banlieues, certains pensent qu’il pourrait y avoir une révolte de ces mêmes banlieues, ou même une forme de guerre civile. Mais nous mettons-nous dans la tête de ces caïds et de ces prêcheurs radicaux ?
De nombreuses personnes pensaient jusque récemment qu’Eric Zemmour et Marine Le Pen avaient raison de vouloir combattre l’islam conquérant, mais qu’« on ne peut pas le dire » ou « qu’on ne pourra pas le faire »…
Ainsi, pour le compte du système oligarchique, qui utilise ce même levier depuis quarante ans, la banlieue islamisée exerce toujours son chantage sur des classes bourgeoises terrorisées. Beaucoup de gens pensent avoir compris d’où vient le problème, mais si on en parle, ça va péter. Il ne faut pas aborder cette question. C’est l’une des raisons de leur réticence, par exemple, à voter Zemmour… Raison de plus pour briser le tabou !
En réalité, le chantage n’existe que parce qu’il n’y a pas de volonté politique pour y résister. En effet, à supposer que la victoire d’un Éric Zemmour ou d’une Marine Le Pen se produise, et qu’un scénario soit envisagé d’une révolte généralisée des banlieues, quelles seraient les forces en présence ?
Actuellement, les forces de l’ordre hésitent à avoir recours à la force, parce qu’elles ne se sentent pas soutenues par le gouvernement
D’un côté, une police et des forces armées avec peu de moyens, mais bien organisées, aujourd’hui rendues impuissantes, en grande partie à cause de la contrainte exacerbée des règles d’engagement. Il est ainsi incroyable que la policière sortie en feu de sa voiture à Viry-Châtillon ne se soit même pas servie de son arme contre les gangsters qui l’entouraient et l’insultaient. Tout se passe comme si, trop souvent, les forces de l’ordre servaient aujourd’hui plutôt d’alibi pour couvrir l’impunité des banlieues que de moyens pour maintenir l’ordre.
De l’autre, des caïds, et des forces islamiques politisées, pas vraiment mis à mal par le « système », selon ce dont chacun peut juger. Tout se passe, là aussi, comme s’il existait une sorte de pacte implicite avec le pouvoir : « Vous nous gardez sous votre coupe les populations et les gamins, on vous laisse faire vos prêches et vos trafics » [1].
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Aujourd’hui, il est vrai qu’on n’arrête pas beaucoup les imams « toxiques » ni les grands caïds, mais on en connaît avec précision la liste et les activités. Si demain, une telle « guerre des banlieues » devait avoir lieu, il suffirait d’un ordre, et sans doute d’une juridiction spéciale permettant de les juger plus vite et avec plus de sévérité, pour en attraper très vite la plupart. Surtout, la menace d’une déchéance de nationalité, avec une volonté politique forte de renvoyer tout ce monde « au bled », tout cela garanti par un referendum préalable [2], confirmant par la voie populaire que le temps de l’impunité est terminé, serait probablement susceptible de calmer pas mal de monde.
Les trafiquants n’auraient pas intérêt à prendre les armes
Car dans ces conditions, quel intérêt à prendre les armes ? Pour ces trafiquants, religieux et civils, la France est un pays de cocagne [3], où l’anomie est telle, par rapport à d’autres pays, et d’abord à leurs pays d’origine, que tout devrait être fait pour y rester… Pas une seconde on ne pourrait concevoir que ces privilégiés qui vivent très bien des revenus du trafic ou de subventions de pays islamiques, et qui sont plutôt bien traités par le pouvoir au regard de leur dangerosité, ne mettraient en cause leur fortune et leur position pour le gain très hypothétique de faire chuter la République. On peut penser qu’ils feraient plutôt profil bas, en attendant de voir ce qui se passe.
De plus, les combats pour leurs « droits » supposés, au-delà de ce que leur inculquent des associations ou des avocats politisés, ne sont pas, pour eux, fondamentaux. C’est la mentalité occidentale, imprégnée de christianisme, qui prône la dignité individuelle, la conviction personnelle ou les droits de l’homme. Le proverbe arabe ne dit pas « La vérité vous rendra libres », mais « La main que tu ne peux couper, baise-la ». Taqiya, oui, affrontement direct, à quoi bon ?
Le vrai danger existe au niveau des petits caïds
Là où un risque existerait, c’est au niveau des petites frappes, les têtes brûlées sans cervelle, les adeptes du rodéo urbain, les petits voleurs jamais condamnés. On peut penser qu’ils auraient envie de se faire plaisir, de faire monter l’adrénaline, en se « payant » une brigade de la BAC ou un commissariat. Mais le risque pour leurs chefs de quartier, les « parrains » civils et religieux, seraient tels que des injonctions extrêmement fortes seraient probablement données pour les faire tenir tranquilles. De même, ils auraient aussi, au-dessus de leur tête, l’épée de Damoclès de la déchéance de nationalité et de l’expulsion, pour les modérer.
Que faire des populations ?
Une fois qu’on a dit ça, on n’a pas tout réglé, et surtout pas le cœur du problème : qu’est-ce qu’on fait des populations et des gamins une fois qu’on a expulsé les « parrains », la « manne » de la drogue et les islamistes ? Un plan d’intégration des banlieues très sérieux serait à concevoir, puis à mettre en œuvre [4]. Mais nous croyons avoir montré qu’une explosion sociale des quartiers, en cas de victoire d’un candidat anti-islamiste, ne serait pas si certaine. Si guerre il y avait, elle serait sans doute, du moins dans un premier temps, souterraine, larvée, et c’est le pouvoir qui aurait l’initiative, alors qu’aujourd’hui, il est « dans les cordes », et chaque jour qui passe le rapproche du KO.
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Conclusion
Par contre, on peut très légitimement se poser la question inverse. Au cas où les candidats qui veulent véritablement prendre le taureau par les cornes concernant la question de l’immigration et des quartiers soient écartés, comment cela pourrait-il être perçu par les caïds et les forces politiques islamistes, autrement que par une démission de plus du pouvoir, et une victoire à la Sun Tzu, uniquement par la pression psychologique et la peur, sans même avoir combattu ?
Supposons que lors d’une guerre, face à l’ennemi, nous décidions de licencier nos meilleurs généraux et de jeter nos armes, que pensons-nous que serait la réaction d’en face ? Celle de nous dire « Embrassons-nous, mes frères ! », ou celle de se dire « C’est gagné. On va se payer du bon temps ! ». De même, à supposer que le système politique français, emmené par les oligarchies mondialistes et la presse de gauche, parvienne à torpiller lui-même les candidats qui veulent combattre le cancer des banlieues, quelles leçons pense-t-on qu’elles en tireront ? Se diront-elles « ils sont trop sympa. On va rentrer dans le rang » ou bien « ils se suicident. Ils sont trop stupides. Par ici la bonne soupe ! » ? Est-ce que l’hybris de leurs chefs baissera ou au contraire augmentera ? Pense-t-on qu’ils n’auront pas envie de « mettre le paquet » sur les policiers, les commissariats, les élus et même les citoyens eux-mêmes, pour asseoir plus durablement leur pouvoir ? Quand pensons-nous que nous aurons plutôt la guerre civile, avec Zemmour ou sans lui ?
La faiblesse et la peur sont toujours les prémices de la guerre. Comme l’a dit récemment une petite frappe lyonnaise à l’un de mes fils « Wallah, on s’en balek de tes conneries. Demain on débaptisera toutes vos rues ». Il s’y croit déjà. Et demain ?
[1] Politiquement, un tel pacte a du sens parce qu’il évite à l’État, s’il débarrasse les banlieues des deux fléaux du trafic et de l’islamisme, de devoir prendre en charge les populations. Une thèse confirmée par des entretiens en privé avec des policiers amis.
[2] Proposition faite par le candidat Zemmour, et abandonnée par Marine Le Pen.
[3] En France, le trafic de drogue représente un « marché » de 2,7 milliards d’euros par an.
[4] La formation professionnelle devrait y avoir une grande place.
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