Le ministère de l’Enseignement supérieur demande aux présidents d’université de «ne tolérer aucune manifestation de haine». Quelques sanctions ont été prononcées, histoire de montrer que la directive a été entendue, mais les slogans anti-israéliens et pro-Hamas fleurissent dans les facs de France.
« Nous, associations étudiantes soussignées, tenons le régime politique israélien pour directement responsable de toute violence en cours. » Ces quelques lignes, datées du 7 octobre, débutent un communiqué signé par 33 associations étudiantes de l’université d’Harvard, menées par le « Palestine Solidarity Committee ». Au moment où l’armée israélienne peinait à repousser les troupes terroristes et où de la confusion émergeaient progressivement les détails des atrocités commises, les membres de ces associations influentes s’agitaient pour justifier les actes du Hamas, s’inquiétant du sort des Palestiniens, sans un mot pour les civils israéliens massacrés et pris en otage. Circonstance aggravante : les instances dirigeantes d’Harvard ont initialement fait preuve d’une troublante ambiguïté, n’offrant que des propos lénifiants sur la « compassion » et le « dialogue ». Harvard n’est pas la seule prestigieuse université américaine où de telles voix se sont exprimées : c’est le cas aussi à Columbia ou à Stanford. Au point de déclencher une polémique nationale. L’indécence des propos tenus a suscité l’émoi, provoquant un déferlement d’hostilité en
