Les nouvelles méthodes des journalistes du New York Times qui ont permis de confondre les Russes
Grâce à Flint, une intelligence artificielle de veille journalistique élevée par Benoît Raphaël, j’ai reçu un lien vers une vidéo incroyable du New York Times. Elle est en anglais, mais l’équipe du journal explique comment elle a travaillé. Et c’est époustouflant.
En compilant des milliers de données audio, vidéo, balistiques, géographiques, des témoignages locaux et des expertises scientifiques, cette vidéo prouve le bombardement d’hôpitaux civils en Syrie par l’armée russe, les 5 et 6 mai. Des frappes évidemment niées par le gouvernement russe. D’autant plus que ces hôpitaux figuraient sur une liste de « désescalade » adressée à la Russie par les Nations unies. En clair, il s’agissait de cibles interdites par l’ONU. Il était donc prudent de prétendre que c’était l’aviation de Bachar el-Assad, déjà en délicatesse avec l’ONU, qui avait transgressé l’interdit.
Je ne m’étendrai pas ici sur l’éventualité selon laquelle les malades et le personnel de cet hôpital faisaient office de boucliers humains pour certaines factions (comme cela s’est parfois passé à Gaza). Il est tout à fait possible que les méchants Russes n’aient pas eu pour seule cible la population malade de l’hôpital. Du reste, il n’est pas complètement avéré que l’hôpital ait été en fonction au moment du bombardement. Il apparaît néanmoins qu’après
