En France, être de gauche, c’est soit critiquer Israël, soit taper sur les riches – et quand il s’agit de Bernard Arnault, c’est « open bar ».
Une partie de la gauche se déchaîne contre Bernard Arnault. Et le reste se tait. C’est parce qu’en France, il y a deux façons de prouver qu’on est de gauche : soit taper sur Israël, ou plus si affinités, soit taper sur les riches. L’un n’étant pas toujours sans rapport avec l’autre, d’ailleurs…
Les riches sont renommés « super-riches », un terme qui évoque les aristos qu’il fallait pendre à la lanterne. Pensez : ils exploitent le peuple, ils polluent la planète… Tout ira mieux quand on en enverra quelques-uns se rééduquer à l’usine ou aux champs ! Ou quand ils partiront, comme l’a dit ce week-end Jean-Luc Mélenchon devant un parterre de bobos extatiques.
Rhétorique populiste gauchiste éprouvée
La polémique
