Les derniers exploits du front républicain ? Avoir laissé penser à quelques électeurs de gauche qu’ils avaient gagné les élections législatives, et avoir laissé la France sans Premier ministre désigné pendant tout l’été.
Dans son éditorial du samedi 7 septembre, Le Monde regrettait « un front républicain abîmé un peu plus » parce que le RN, avec cette lente désignation d’un Premier ministre, serait devenu maître du jeu[1]. Même si on sait que celui qui a emporté la décision présidentielle en faveur de Michel Barnier est en réalité son ami Alexis Kohler. Ce qui m’intéresse dans la vie politique française n’est pas seulement cette nostalgie du front républicain dont on peut estimer à un double titre qu’il endommage la démocratie. En effet je ne vois pas, jusqu’à nouvel ordre, ce que le parti constamment ciblé par le front républicain aurait de « non républicain ». Sauf à donner au mot République un sens dénaturant les programmes
