Ça y est ! Le XV de France a remporté samedi le tournoi des Six nations, en s’imposant 35-16 face à l’Écosse. Encore une victoire qui témoigne de l’importance de Fabien Galthié, l’homme qui depuis son arrivée, n’a cessé de redresser cette équipe et de la hisser au sommet du rugby.
Cinq ans avant d’être nommé sélectionneur-entraîneur des Bleus, Fabien Galthié, l’homme aux étranges incongrues lunettes à grosse monture noire qui donnent l’impression qu’il est étranger à ce qui l’entoure, n’avait pas caché son ambition : si cette responsabilité lui était échue un jour, il ferait de ceux-ci la meilleure équipe du monde. On l’avait pris alors pour un arrogant hâbleur…


Fin de la malédiction
Une décennie plus tard, après les deux matches d’anthologie gagnés contre l’Irlande (42-27), la grande favorite, à Dublin où elle faisait figure d’invincible, et la vaillante Écosse (35-16) qui n’a pas tenu la distance, samedi, au Stade de France, qui lui ont valu de décrocher le trophée du Tournoi des six nations, il semble bien qu’il est en passe de réaliser cette prophétie. En tout cas, pour le quotidien L’Équipe, qui n’a jamais été très complaisant à son endroit, il serait bien parti pour. Cette victoire, écrit le quotidien sportif, « atteste d’une progression qui peut nourrir beaucoup d’espoirs à deux ans et demi de la coupe du Monde en Australie. »
Pour le moment, ce qui est sûr, c’est qu’il a été incontestablement l’homme de cette 25ème édition du Tournoi qui restera gravée dans les annales de l’Ovalie hexagonale, non seulement parce qu’il a enfin conjuré une malédiction qui le poursuivait depuis sa prise de fonction, celle de gagner de grands matches mais de ne conquérir aucun titre, mais aussi parce que les Bleus ont fait tomber quelques records et en ont établi d’autres.
En fait, la malédiction n’était pas tout à fait exacte, euphémisme
