En 1975, notre vaurien publiait L’exil intérieur. Il se demande aujourd’hui s’il n’avait pas prévu malgré lui ce qui se passe aujourd’hui.
L’Exil intérieur était-il un livre prémonitoire ? Ce n’est pas à moi d’en juger. Mais la « distanciation sociale » à laquelle nous assistons semble me donner raison : la Deuxième Guerre mondiale avec un nombre infiniment supérieur de victimes avait encore quelque chose d’humain. La biocratie dont rêvait alors les dirigeants s’est progressivement installée avec une médecine qui a pris la relève de la religion et des fonctionnaires de la santé mentale qui décident unilatéralement de ce qui est bon ou mauvais pour nous. Nous disposons d’une expérience
