Comment reconnaître un grand écrivain ? Quand il rend l’âme, il laisse à la postérité de testimoniales paroles. Bernanos se dressa sur son lit en s’écriant : « A nous deux ! », quand Anatole France, moins sûr de lui, murmura : « Maman, maman… » Jeudi dernier, l’auteur de Disparaître fut, lui, beaucoup plus disert au moment de s’effacer. Et les graveurs doivent déjà se frotter les mains qui devront inscrire dans le marbre les dernières paroles de Patrick Poivre d’Arvor au JT de TF1 : « Dans un instant la météo d’Evelyne Dhéliat suivi de R.I.S., police scientifique. Très bonne soirée à tous. »
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