Le tribunal de Lille rendra le 20 mars sa décision au sujet de la reprise de Valdunes par Europlasma. Un espoir pour 178 employés des sites de Dunkerque et de Valenciennes, et la possibilité pour le pays de conserver le dernier fabricant de roues de trains français.
Valdunes, fabricant de roues et d’essieux de train, devrait rester français. Après le retrait du repreneur chinois, l’entreprise attend la décision finale du tribunal de commerce de Lille le 20 mars prochain, censée entériner le plan de reprise proposé par Europlasma, avec le soutien de l’État français. Emplois et savoir-faire devraient donc être restés sous pavillon tricolore, grâce à un agenda commun entre finance privée et secteur public.
Rue des Aciéries à Dunkerque, la température va probablement redescendre d’un cran. Mercredi 28 février, le tribunal de commerce de Lille a reporté de trois semaines sa décision finale[i], mais il ne devrait plus y avoir de surprise. Bloqué par des salariés en colère, le site du nord de la France de MG Valdunes devrait être sauvé grâce au projet de reprise conjoint entre l’entreprise privée Europlasma et différentes institutions publiques, dont la SNCF. La fin d’un douloureux feuilleton est en vue pour les trois cent salariés de l’entreprise, avec ce plan de reprise de 35 millions d’euros : Europlasma et l’État mettent 15 millions sur la table chacun, la SNCF 1 million, les 4 millions restants étant apportés par les collectivités locales.
Un enjeu de souveraineté industrielle
Du côté de Bercy, l’optimisme prédomine avec ce plan de sauvetage. « Nous avons aujourd’hui un repreneur – Europlasma – qui est prêt à porter un projet visant le maintien de cette filière ferroviaire à travers la
