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Université: la révolte des bac + zéro

Leur gloubi-boulga mêle égalitarisme abstrait et islamo-différentialisme


Université: la révolte des bac + zéro
Manifestation contre la sélection à l'entrée des universités, Paris, 15 mars 2018. ©Julien Mattia

Refusant toute sélection à l’entrée de l’Université, les étudiants en lutte d’avril 2018 entendent retrouver le souffle de Mai 68. Mais leur gloubi-boulga gauchiste mêle égalitarisme abstrait et revendications islamo-différentialistes qui auraient glacé d’effroi leurs aînés. De Nantes à Toulouse, tour d’horizon des facultés.


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Saint-Denis, Tolbiac, Toulouse, Avignon, Nanterre, Strasbourg, Montpellier, Rouen, Nantes, Rennes… La contestation étudiante contre la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (ORE), promulguée le 8 mars touchait mi-avril une dizaine d’universités, à des degrés divers. Point de cristallisation du mouvement, les dispositions instaurant une forme de sélection à l’entrée du supérieur. Les opposants à la réforme y voient un détricotage profondément inégalitaire de la loi Faure de novembre 1968, arrachée au pouvoir par la contestation étudiante de l’époque.

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Causeur #57 - Mai 2018

Article extrait du Magazine Causeur




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Essayiste, journaliste, auteur de la newsletter https://annesophienogaret.substack.com/, décryptage des tactiques et de la rhétorique frériste

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