Une thérapie menée par des chercheurs en psychologie incite à considérer ses angoisses comme des hypothèses et à voir si la vie les confirme ou non. Il s’avère alors, que le fait de se concentrer sur ses soucis et de surveiller leur potentielle concrétisation se traduit par une amélioration notable de son état.
Comme son nom l’indique, le trouble anxieux généralisé (TAG) se caractérise par la peur de tout et de n’importe quoi, un sentiment d’angoisse diffus qui ne vous quitte pas, des soucis excessifs, la conviction que le pire est toujours sûr et que tout tournera forcément mal. Véritable et très handicapante maladie qui ne se réduit pas au fait d’avoir une mère ashkénaze, sa thérapie cognitive de choix consiste, avec l’aide d’un professionnel en santé mentale, à considérer ses angoisses comme des hypothèses et à voir si la vie les confirme ou non.
Sauf qu’à l’instar des paranoïaques qui ne sont pas forcément dénués d’ennemis, on peut
parfaitement envisager que les anxieux aient des angoisses qui ne soient pas toujours irrationnelles. Deux chercheurs en psychologie clinique affiliés à l’université de Pennsylvanie (États-Unis) viennent de se pencher sur la question – à quelle fréquence ces préoccupations sont-elles fondées ? Leur réponse est une bonne nouvelle : quasi jamais. Dans leur étude, 28 patients atteints de trouble anxieux généralisé devaient, tous les jours et plusieurs
