Pendant des siècles, après un pogrom, les Juifs n’avaient que leurs yeux pour pleurer. Le sionisme a changé le cours de leur histoire en les dotant d’un bien précieux, salutaire, réjouissant: TSAHAL.
Un dimanche, dans l’émission « C politique », je tombe sur Rachid Benzine et Delphine Horvilleur. Le couple semble battre de l’aile. J’ai l’impression que c’est la dernière représentation de leur tournée œcuménique. Entre la juive et le musulman, tout allait pour le mieux tant qu’on n’abordait pas les questions qui fâchent, tant qu’on les diluait dans des parachas coraniques ou dans des salamalecs talmudiques. Mais là, les questions qui fâchent sont devenues incontournables. Ils ne s’entendent plus qu’en dénonçant ceux qui évoquent le choc des civilisations, aveugles à ce qui advient. On est sur la Cinq, avec Karim Rissouli, on ne s’accorde plus que sur le dos de Zemmour. Rachid est contrarié qu’on le somme de dénoncer le terrorisme, de se désolidariser. C’est parce que je suis musulman, mais cela va sans dire, insiste-t-il. Cela va pourtant mieux en le disant, à l’heure où le silence des Imams est assourdissant, à l’heure où nos musulmans médiatisés condamnent, certes, mais sans pouvoir s’empêcher de nous refourguer la Nakba, et la prison à ciel ouvert, sans pouvoir attendre une petite semaine de décence pour placer leur « oui, mais ». Delphine, elle, est déçue par les réactions ou par l’absence de réactions dans son entourage
