C’est l’une des premières mesures prises par Joe Biden : annuler l’interdiction édictée par Donald Trump de s’engager dans l’armée sous une « identité de genre », celle que les transgenres peuvent faire reconnaître à l’état-civil. Les soldats qui n’auraient pas passé le cap peuvent aussi, désormais, se faire opérer aux frais de l’institution.
À peine finie la cérémonie de son investiture, qui a nécessité le déploiement de 25 000 soldats de la garde nationale le 20 janvier 2021, Joe Biden, le nouveau président américain et commandant en chef des armées, a pris une décision : celle d’annuler l’interdiction pour les personnes transgenres de s’engager sous leur « identité de genre » (celle qu’ils ont choisie). Cet interdit édicté par Donald Trump dès 2017 avait été validé par la Cour suprême en 2019.
Joe Biden s’inscrit en cela dans la continuité de Barack Obama qui, en 2016, avait autorisé les personnes transgenres à servir ouvertement au sein des forces armées et à avoir accès à des traitements hormonaux combinés à un suivi psychologique pendant la durée de leur service. C’est ainsi qu’en 2016, selon un rapport de la RAND Corporation,
