Maggie Carpenter, une médecin new-yorkaise, fait face à des poursuites au Texas et en Louisiane pour avoir prescrit des pilules abortives à des patientes dans ces États aux lois strictes sur l’avortement. Le Texas lui a infligé une amende de 100 000 $ pour prescription illégale via télémédecine, tandis que la Louisiane a carrément émis un mandat d’arrêt, mais la gouverneure de New York, Kathy Hochul, refuse son extradition.
C’est l’affrontement entre le Texas et la Louisiane d’une part, et l’État de New York d’autre part. Entre la barbarie et la civilisation.
Est en cause la docteure Maggie Carpenter, médecin à New York, qui, par son réseau de télémédecine, a prescrit des pilules abortives à des patientes résidant dans ces deux États sudistes, où l’interdiction de l’avortement ne comporte aucune exception en cas de viol et d’inceste.
Un juge-mollah texan vient de la condamner par contumace au paiement d’une amende de 100 000$, plus les frais de justice. Cependant, le ministère public n’avait pas engagé de poursuite pénale.
Par contre, en Louisiane, ce laxisme judiciaire est impensable et la Dr. Carpenter, contre qui un mandat d’arrêt a été lancé, est passible d’une amende de 200 000$ et d’une peine d’emprisonnement de 15 ans pour avoir prescrit une telle pilule à une mineure enceinte. La gouverneure de l’État de New York, Kathy Hochul, vient de rejeter la demande d’extradition présentée par le gouverneur-ayatollah Jeff Landry; elle avait fait adopter une « loi-bouclier » (« shield law » en v.o.) protégeant les médecins respectant le serment d’Hippocrate, dans la foulée
