Les révélations d’Elon Musk concernant l’affaire Hunter Biden, étouffée à la fois par les médias traditionnels et les plateformes de réseaux sociaux en 2020, en dit long sur l’état de la démocratie outre-Atlantique.
Énorme pavé dans la mare : le 3 décembre, Elon Musk publie les e-mails internes relatifs à la censure effectuée par Twitter en octobre 2020 à propos du contenu de l’ordinateur de Hunter Biden, le fils du président américain. On apprend que Twitter avait repris la version des responsables du Parti démocrate (et de Joe Biden) selon laquelle l’ordinateur portable avait peut-être été piraté et que son contenu était de la « désinformation russe ». On a donc décidé de supprimer toute mention de l’histoire, sans autre forme de procès. La plateforme est même allée jusqu’à suspendre le compte du New York Post.
L’initiative de Musk, qui a toujours soutenu la liberté d’informer, est une grosse claque pour tous les grands médias qui ont sciemment ignoré l’histoire. Voici un court rappel des faits. Le 14 octobre 2020, le New York Post publie des dizaines d’e-mails du fils de Joe Biden, Hunter, grâce auxquels on en apprend beaucoup sur ses activités en tant que « consultant » pour le compte d’entreprises
