Le dernier film d’Eran Kolirin, “Et il y eut un matin”, présenté au dernier festival de Cannes et qui sort en salles cette semaine, illustre le dilemme du cinéma israélien contemporain, tiraillé entre la volonté d’aborder des sujets de société, souvent avec talent et originalité, et celle de plaire aux médias et aux jurys internationaux, en cédant au narratif simpliste de “l’occupation” et au parti-pris pro-palestinien.
Le film raconte le séjour mouvementé d’un jeune Arabe israélien (interprété par Alex Bakri) dans son village natal, à l’occasion du mariage de son frère. À la suite du blocus
