Les apôtres de la diversité et de l’inclusivité voudraient imposer leur programme non seulement sur toute la terre mais, désormais, aussi dans l’espace...
Une coopérative allemande, Wer braucht Feminismus ? (« Qui a besoin du féminisme ? »), vient de lancer une pétition sur la plateforme change.org qui commence par dénoncer la forme phallique des fusées spatiales traditionnelles, comme celles utilisées par des milliardaires Elon Musk, Jeff Bezos et Richard Branson. Comme par hasard, les engins de ces hommes sont à l’image de leur propre organe sexuel.
Afin de « restaurer l’égalité des genres dans le cosmos », les féministes d’outre-Rhin préconisent la construction d’un vaisseau spatial en forme de vulve. Une entité appelée WBF Aeronautics, dirigée par une jeune femme se présentant comme une chercheuse en ingénierie spatiale, Lucia Hartmann, prétend avoir conçu une telle fusée et même avoir testé une maquette dans une soufflerie. La forme féminine s’avérerait plus aérodynamique que sa rivale masculine.
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La vidéo qui accompagne la pétition montre une simulation impressionnante du vaisseau-vulve qui décolle et traverse les espaces interplanétaires. L’objectif est de récolter 500 000 signatures afin d’appeler l’Agence spatiale européenne à faire de ce fantasme une réalité. Ce sera un nouveau chapitre dans l’autonomisation des femmes.
Sauf que l’avatar britannique du Huffington Post, qui a manifesté un grand enthousiasme pour le projet, avait publié, en juin 2021, les résultats d’une étude révélant que 46 % des femmes entre 16 et 24 ans n’étaient pas certaines de savoir ce qu’était une vulve. L’avantage du phallocentrisme est que l’objet en question crève les yeux.