L’effondrement du niveau scolaire et les dérives idéologiques qui définissent désormais l’Éducation nationale ne laissent pas indifférent. Et en dénonçant un «Grand Endoctrinement», Éric Zemmour a annoncé le moyen de le contrer: le réseau Parents vigilants. Ce n’est pas un chantier mais un combat culturel qu’il est nécessaire de mener. Propos recueillis par Élisabeth Lévy et Jonathan Siksou.
Causeur. Comment est née l’idée des « Parents vigilants » ?
Éric Zemmour. Tout au long de ma campagne, j’ai été marqué, même surpris, par la récurrence de la question scolaire dans les discussions que j’avais avec nos compatriotes. Ici des grands-parents qui hébergeaient leurs petits-enfants pour contourner la carte scolaire, là un grand-frère qui devait aller chercher sa sœur au collège pour lui éviter le racket, ici encore une mère célibataire qui trimait pour payer une école privée à ses deux fils après avoir découvert la propagande dont ils étaient bombardés dès l’école primaire ! Il m’est donc paru évident que nous devions nous emparer du sujet de l’école. En septembre dernier, j’ai fait un discours pour dénoncer ce que j’appelle le « Grand Endoctrinement » et pour lancer un réseau de Parents vigilants à travers toute la France. Les parents, qui étaient jusqu’ici souvent démunis et isolés, peuvent désormais se rassembler et disposent chez nous d’une équipe qui les écoute, les soutient, les informe, met en lumière leur situation et essaie de résoudre leurs problèmes ou d’empêcher le scandale qu’ils nous signalent.

Avez-vous été surpris par le succès du dispositif ?
Surpris, oui ! Nous n’avions pas anticipé à quel point la réaction allait être massive ! Six mois après le début de la campagne, nous avons réuni plus de 40 000 Parents vigilants et recueilli des milliers
