En Normandie, terre traditionnellement peu favorable à la droite radicale, Eric Zemmour avait donné rendez-vous à ses militants devant le Mont-Saint-Michel. Le discours du candidat « Netflix », désormais placé au second tour par certains sondeurs, a dû être avancé à cause de la tempête Eunice, mais Causeur n’en a pas manqué une miette.
Après le périple parisien de dimanche dernier, et l’infiltration de votre serviteur parmi les jeunes avec Pécresse, je me demandais comment je pouvais agrémenter le week-end suivant. Rien de palpitant à l’horizon, jusqu’à ce que je ne reçoive jeudi un mail m’invitant à participer au meeting d’Éric Zemmour au Mont-Saint-Michel.
Ouh, la gadoue la gadoue…
Ni une ni deux, je franchis le Couesnon, petit fleuve qui sépare la Bretagne de la Normandie et dont l’embouchure a décidé, à six kilomètres près, de placer la huitième merveille du monde dans l’escarcelle normande. Les pieds dans la gadoue, munis d’une paire de bottes pour les plus prévoyants, un petit millier de militants sympathisants s’étaient retrouvés au pied du Mont, où l’on aurait vite fait de se sentir à la place de Pierre Richard en certains endroits.

Un discours aux accents mystiques
Les références cinématographiques semblent d’ailleurs avoir été mobilisées à bon escient par l’équipe de « Reconquête! » ; quand est présentée la nouvelle recrue, Nicolas Bay, régional de l’étape et accusé par son ancien parti le RN d’espionnage au terme d’une semaine agitée, c’est le générique de James Bond qui retentit. Avec le vent à
