Éric Poindron publie Au cabaret des oiseaux et des songes. Cet écrivain sensible nous rappelle que les oiseaux annoncent le soleil, la pluie, et parfois le vent mauvais
En lisant le singulier livre d’Éric Poindron, Au cabaret des oiseaux et des songes, édité par Le Passeur, je me suis mis à fredonner la chanson d’Yves Montand, « Au cabaret de la dernière chance » (paroles de Pierre Barouh / musique d’Anita Vallejo) qui commence ainsi : « Il y a ceux qui rêvent les yeux ouverts / Et ceux qui vivent les yeux fermés ». Poète, éditeur, auteur d’une quarantaine d’ouvrages, Éric Poindron n’est pas homme à vivre les yeux fermés, bien au contraire. Il ne cesse de voir, mais aussi d’écouter, toucher, goûter, sentir, et cette symphonie des sens nourrit sa réflexion buissonnière, pour notre plus grand plaisir.
Son récit, ponctué d’aphorismes, de citations et d’extraits de poèmes, nous conduisent à quitter la ville et ses acidités, comme eût dit Charles Trenet. On
