Dans son pamphlet La Faute à Rousseau, Éric Naulleau dénonce le terrifiant projet de société que prônent l’élue écolo et ses acolytes. Une idéologie qui veut couper des têtes et museler la liberté d’expression, liberté qui n’a peut-être été qu’une parenthèse historique.
Causeur. Vous concluez La Faute à Rousseau en écrivant : « Fermez ce livre, cessez de prêter attention à Sandrine Rousseau. » N’est-ce pas paradoxal, alors que vous consacrez un ouvrage à la députée écoféministe ?
Éric Naulleau. Certes. Mais il s’agit cette fois de rompre avec l’incroyable complaisance médiatique envers Sandrine Rousseau, de dévoiler ce qui se dissimule derrière le personnage souriant, à savoir une carriériste, une ambitieuse qui ne recule devant aucun moyen pour écarter ses rivaux politiques – mensonge, manipulation, malveillance… Et derrière les nobles mots d’écologie et de féminisme dont elle a plein la bouche, un terrifiant projet de société. Il est par ailleurs évident que la mise en vedette d’un pareil personnage – capable d’affirmer qu’elle préfère les jeteuses de sorts aux ingénieurs EPR, que Darwin a influencé Malthus (le second est mort plusieurs dizaines d’années avant que paraissent les œuvres majeures du premier) ou que Jean Moulin est mort pour la retraite à 62 ans, en dit long sur notre époque. Il convenait de le mettre en lumière.
Vous montrez qu’elle est davantage
