Accueil Culture L’épure de San-Antonio

L’épure de San-Antonio

"San-Antonio Tome 21" – Bouquins – Robert Laffont


L’épure de San-Antonio
Frédéric Dard chez lui en Suisse en 1998 © ANDANSON/SIPA Numéro de reportage : 00349037_000006

En juin, l’œuvre de Frédéric Dard sera célébrée en librairie comme le saucisson brioché en cuisine


On revient toujours au commissaire San-Antonio ! Par curiosité et par quête de(s) sens. Aussi, par amertume. Son œuvre-boussole indique toujours le Nord. Le goût du sang mêlé à la fesse et à la farce, voilà la véritable recette lyonnaise à l’usage des rieurs. Chez Frédéric Dard (1921-2000), la noirceur était plus éclatante qu’ailleurs, le désenchantement persifleur, rigolard, salace et putride, sa façon de dauber la vie, sa manière de repousser la fatalité. Car, le malheur rôde. Il a toujours été là. L’auteur le savait.

L’histoire l’a prouvé. Alors, soit on s’accommode du fracas, soit on décide d’écrire, par superstition et désœuvrement. Le courage et l’inconscience, la prétention et l’abandon, la folie et la rigueur sont autant de qualités nécessaires pour entamer une carrière dans les belles lettres. Dans chaque écrivain sommeille un fanatique ; un croyant ayant perdu la foi, un dictateur préférant l’encre


Article réservé aux abonnés
Pour lire la suite de cet article et accéder à l'intégralité de nos contenus
Formule numérique dès 3,80€
Déjà abonné(e)  ? Identifiez-vous




Article précédent Plus dure sera la chute
Article suivant « The Last Hillbilly », un film documentaire épicé
Journaliste et écrivain. À paraître : "Tendre est la province", Éditions Equateurs, 2024

RÉAGISSEZ À CET ARTICLE

Pour laisser un commentaire sur un article, nous vous invitons à créer un compte Disqus ci-dessous (bouton S'identifier) ou à vous connecter avec votre compte existant.
Une tenue correcte est exigée. Soyez courtois et évitez le hors sujet.
Notre charte de modération