« Proclamer l’urgence climatique, ce ne peut pas être que des mots ». Le Goldsmiths College de l’université de Londres a déclaré que la cantine de la faculté ne servira plus aucun plat à base de bœuf.
L’université britannique a entendu l’appel de la prophétesse Greta Thunberg. Frances Corner, rectrice du Goldsmiths College de l’université de Londres, a annoncé solennellement à la BBC que des mesures d’urgence contre le réchauffement climatique seraient prises dès septembre. L’action phare ? À la rentrée, la cantine de la faculté ne servira plus aucun plat à base de bœuf.
Depuis des années, la consommation de bœuf est en effet pointée du doigt par les associations écologistes et autres experts du GIEC comme très productrice de gaz à effet de serre. Les steaks, spaghettis bolognaise et rosbifs disparaîtront donc du menu de l’étudiant de Goldsmiths.
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« Proclamer l’urgence climatique, ce ne peut pas être que des mots », a déclaré la rectrice, dont le « coup audacieux » a été salué par le président de l’association des étudiants. La communauté universitaire, mettant de côté ses différends, fait ainsi bloc pour sauver le monde du grand méchant CO2. Une telle unanimité n’est pas étonnante dans une faculté comme Goldsmiths, qui se veut à la pointe de la réflexion en sciences sociales – on y trouve notamment le premier master du monde en « histoire queer » !
Sur les réseaux sociaux, certains étudiants estiment qu’il faut aller encore plus loin et tendre vers un « campus sans produits animaux ». Adieu, veaux, vaches, cochons, couvées ! Car, comme diraient les végans, qui mange un œuf mange un bœuf.