L’Autre, l’altérité, il faut parfois reconnaitre qu’il est préférable de le garder à bonne distance
C’est à ça qu’on les reconnaît : les saboteurs de la nation sont les premiers à nier leurs fautes. Ils affirment, contre l’évidence : non il n’y a pas de choc de civilisations, non l’intégration n’est pas un échec, non la guerre civile ne viendra pas, non l’immigration musulmane n’est pas un problème, non l’antisémitisme n’est pas porté par l’islam conquérant. Mais, oui « l’extrême droite » est le vrai danger….
Des progressistes aveugles
Cela fait trente ans et plus que ces mondialistes avancent les yeux grands fermés, entrainant le pays trahi à sa perte. Aujourd’hui, ces dénégationnistes sont incapables d’admettre leurs responsabilités dans les désastres que subit la France ouverte à ses ennemis. Le mensonge est leur bouée. Mais cette dernière se perce en maints endroits, drossée sur le récif des réalités. C’est l’historien de la Shoah, Georges Bensoussan, qui expliquait dimanche sur Europe 1, commentant l’offensive anti-occidentale de l’islamisme, soudé derrière la barbarie du Hamas agresseur d’Israël : « Nous devons accepter la guerre de civilisations qu’on nous impose ».
Ceux qui ordonnent de dormir encore, en récusant le danger totalitaire djihadiste, ont accepté de baisser les bras, voire de prêter main forte aux occupants décidés à maintenir ici leur mode de vie de là-bas. La « rhinocérite », dévoilée jadis par Ionesco, a contaminé les falsificateurs à carte de presse et les « progressistes » subjugués par l’islam révolutionnaire, défenseur des opprimés d’un Occident trop blanc pour être honnête.
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Il est temps d’admettre des vérités et de reconnaître des erreurs. J’ai eu ma part, en soutenant en 2003 la guerre américaine contre Saddam Hussein en Irak, au nom de la promotion de la démocratie. Son rejet, in fine, par la culture musulmane est un échec qui m’a convaincu de ne plus insister dans l’utopie.
Il est où l’apartheid ?
Aujourd’hui, il faut tirer les conséquences des incompatibilités identitaires en évoquant la question, interdite par les sans-frontiéristes, de la séparation entre les peuples et les cultures. C’est en ces termes que se pose l’issue du conflit entre Israéliens et Palestiniens, même si la perspective de deux États s’est éloignée dans l’immédiat après la démence anti-juive du Hamas qui obligera, pour un temps, à placer Gaza sous surveillance militaire. Il n’empêche : ceux qui hurlent à l’ « apartheid » israélien (en oubliant que 20% des Israéliens sont des Arabes représentés à la Knesset) ne disent rien des épurations ethniques en pays musulmans. Au fil des ans, les Juifs y ont pratiquement disparu et les quelques Chrétiens d’Orient qui s’accrochent encore à la mémoire de leurs terres évangélisées vivent en dhimmis, c’est-à-dire en sous-hommes aux yeux de l’islam suprémaciste. Ce déséquilibre est une réalité qu’impose unilatéralement l’idéologie islamiste, qui interdit à l’Occident d’en faire autant au nom du respect de l’Autre. Cette idéologie a pour cela le soutien de la gauche hébétée qui répète : tout va bien…
En France, deux peuples sont déjà irréconciliables, tandis que l’immigration de masse se poursuit. Oui, ses promoteurs sont les fossoyeurs de la nation.