On peut tirer deux profits de cette histoire qui enflamme les … comment dire sans insulter personne? les salafistes, (c’est eux qui disent qu’ils le sont), les djihadistes (idem) et les fondamentalistes (c’est le pape qui a choisi ce mot).
Le premier est de donner la question du blasphème comme banc d’essai des cours de morale laïque à l’école. Genre : que doit-il se passer quand quelqu’un se moque de Jésus, ou de Moïse ? (accessoirement, les familles des victimes de Breivik ont-elles le droit de lyncher l’auteur du livre qui fait l’éloge de cet assassin, parce que cet éloge les offense et les blesse ?)
Ou faut-il laisser à la loi le droit de punir ce qui est jugé intolérable ?
Bref, qu’est-ce qui est sacré POUR TOUT LE MONDE et qu’est-ce qui ne l’est pas dans une société où les chiites et les sunnites (j’allais oublier les catholiques et les protestants ; les bouddhistes, les Juifs, et les athées) ont les mêmes droits?
Une question subsidiaire et amusante à poser à propos des violences vues à la télé : prouvent-elles l’innocence de l’Islam ?
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