Accueil Édition Abonné En Espagne, l’attentat d’Algésiras accentue les clivages partisans à quelques mois des élections

En Espagne, l’attentat d’Algésiras accentue les clivages partisans à quelques mois des élections


En Espagne, l’attentat d’Algésiras accentue les clivages partisans à quelques mois des élections
Un homme éploré le 26 janvier 2023 à côté d'un site commémoratif pour le sacristain d'église qui a été tué la veille à Algésiras © Juan Carlos Toro/AP/SIPA

Le 25 janvier 2023, le Marocain Yasin Kanza a attaqué l’église de La Palme, à Algésiras, et tué le sacristain Diego Valencia qui tentait de le raisonner. L’assassin avait déjà été expulsé de Gibraltar en 2019. Cet attentat ravive les polémiques dans les partis politiques espagnols quant au rapprochement à faire ou non entre islamisme et immigration.


Attaque en plein cœur de la cité

Peuplée d’environ 122 000 habitants, la ville espagnole d’Algésiras, située dans la province de Cadix (Andalousie), fait généralement peu l’actualité nationale outre-Pyrénées. Ce mercredi 25 janvier 2023, cependant, elle a défrayé la chronique en raison d’une attaque de nature terroriste perpétrée par un certain Yasin Kanza. Il a en effet tué un homme et blessé quatre autres personnes.

La scène a eu lieu vers 19 heures, au sein de l’église de La Palme, où l’assassin a pénétré alors que s’achevait la cérémonie de l’eucharistie. Il a renversé des images pieuses, des crucifix et des cierges puis s’est mis debout sur l’autel. Lorsque le sacristain du temple, Diego Valencia, a demandé au terroriste de descendre et de partir, il s’est dirigé vers lui pour lui ôter la vie. Yasin Kanza a ensuite quitté les lieux puis a été maîtrisé dans la rue par des agents de la police locale, qui l’ont remis à leurs collègues de la police nationale.

L’enquête policière

Le domicile du tueur,


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Nicolas Klein est agrégé d'espagnol et ancien élève de l'ENS Lyon. Il est professeur en classes préparatoires.

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