La politique est cruelle. Et une élection est rarement une prime au mérite. Emmanuelle Ménard en a fait l’expérience. Elle a prouvé qu’un député pouvait servir, soutenir, écouter, travailler et être battu. Son époux lui rend hommage.
Je voudrais vous parler… de ma femme. Je sais, un journal n’est pas fait pour ça. Mais, avec tout ce que nous vivons en ce moment, tout est chamboulé. Alors pourquoi pas ? Mon amie Élisabeth Lévy n’a pas dit non. Vous pourrez toujours lui écrire si vous n’êtes pas contents.
Emmanuelle était députée. À l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes dans l’entre-deux-tours et dimanche dernier, cela ne s’est pas passé comme nous l’espérions. Le candidat du Rassemblement national l’a nettement devancée. Nous ne nous y attendions pas. Et, bien sûr, nous sommes déçus. Rien d’étonnant. Rien d’original. C’est la règle du jeu, me direz-vous. Et vous aurez raison.
La politique est cruelle. Elle est injuste. Emmanuelle vient de l’apprendre à ses dépens. Face à la déferlante lepéniste, le travail accompli, la présence dans l’Hémicycle, l’écoute portée à chacun ont pesé des clopinettes. J’ai rencontré des électeurs qui m’ont demandé où se trouvait le bulletin « Bardella »… Vous pouvez toujours essayer de leur expliquer qu’on
