Que deviennent les hommes à l’heure où la révolution des mœurs – la révolution morale – souffle en tempête sur l’Occident?
On en revient toujours au même constat : dans les émeutes qui, parties des « quartiers », ravagent périodiquement nos villes, les casseurs sont des jeunes hommes, souvent des adolescents, de nationalité française pour la plupart, enfants issus d’une immigration originaire d’Afrique du Nord et subsaharienne, qui vivent dans des zones urbaines tournées vers elles-mêmes, minées par l’échec scolaire, les prédications islamistes et le trafic de drogue. Aucun racisme à rechercher dans cette observation. C’est un fait.
« Les jeunes hommes de toutes origines subissent un déclassement dont les jeunes mâles du Sud présentent un concentré sauvage… »
Ère du vide
Ces émeutes font l’objet d’analyses et de commentaires sans fin. Réaction normale devant des dérives aux ressorts si complexes qu’elles échappent à la compréhension, d’où l’extrême difficulté des pouvoirs publics à les juguler et l’impuissance à les prévenir. Du moins soulignent-elles, au-delà des explications et jugements habituellement avancés, quelques évidences, dont celle-ci : les émeutes mettent aux prises presque exclusivement des hommes. Casseurs d’un côté, policiers et gendarmes de l’autre. Sauf à la marge, les femmes sont absentes. L’archaïque division sexuelle impose sa réalité brute, reléguant dans les ténèbres les questions sociétales qui agitent au
