Les émeutes et les scènes de grande violence se sont multipliées toute la nuit en Ile-de-France, en banlieue de Lyon, à Toulouse, dans le Nord, etc. Les banlieues communautarisées s’embrasent ; rien n’a été entrepris depuis 2005 contre ce séparatisme qui gangrène la société. La promotion permanente du multiculturalisme au détriment de l’assimilation, à gauche comme à droite, ne fait que compliquer les choses – et c’est un euphémisme. L’opposition de droite demande à Emmanuel Macron de placer la France en état d’urgence pour endiguer les tensions.
L’inconséquence d’Emmanuel Macron met la France en danger de mort. Son obstination à flatter la « diversité » et ses différences accélère la dérive de la nation vers une société multiculturelle et multiconflictuelle. Les émeutes de mardi soir à Nanterre (Hauts-de-Seine) et dans d’autres cités d’immigration rappellent leur état d’insurrection permanente. Les ferments d’une guerre civile ne demandent qu’à y exploser. Cette fois, après la mort mardi matin d’un jeune conducteur, Naël M., 17 ans, tué par un policier après deux refus d’obtempérer, c’est la préfecture qui a été attaquée. La mairie du Val Fourré (Yvelines) a été incendiée. Depuis 2005 et les premières guérillas urbaines d’envergure, aucune conclusion n’a été tirée sur les effets de la désintégration nationale. Au contraire, les dirigeants (droite et gauche) se sont appliqués à survaloriser la société ouverte, sans réflexion sur la survenue d’une nouvelle civilisation islamique aux prétentions hégémoniques.
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La France des clans
En ayant choisi, cette semaine, Marseille comme symbole de la France de demain, Macron entend rendre exemplaire une cité certes sympathique mais qui est en train de se perdre dans le communautarisme, le séparatisme, les violences claniques et mafieuses. C’est dans cette même ville qu’en 2017 il s’était félicité d’y voir, derrière des Français, « des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, des Algériens, des Marocains, des Tunisiens, des Maliens », etc. La volonté présidentielle de faire pareillement de la Seine-Saint-Denis la vitrine de la France lors des prochains Jeux Olympiques confirme sa préférence pour le déracinement national.
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Ce choix de l’effacement identitaire est une aubaine pour l’islam politique, prêt à remplir les vides d’une nation gagnée par l’abandon. Ses théoriciens, dont les Frères musulmans, sont les premiers à exiger pour la France le modèle anglo-saxon du multiculturalisme, qui leur permet d’exiger leur visibilité religieuse ou culturelle. Cette vision est déjà celle du Conseil de l’Europe, qui voit le voile islamique comme une liberté. C’est aussi celle qui s’infiltre au Conseil d’Etat, dont un de ses rapporteurs s’est dit, lundi, favorable au port du hidjab pour les footballeuses, en offrant une première victoire au frérisme, cette idéologie totalitaire qui entend islamiser la société. La nomination de Thierry Tuot en mars 2023 à la section de l’intérieur du Conseil d’Etat, sur proposition du garde des Sceaux, avait appuyé la conversion de la haute juridiction en idiot utile de l’islam prosélyte : c’est en effet à Tuot que l’on doit le rapport éponyme de 2013 sur la « refondation de la politique d’intégration » qui a enterré le processus d’assimilation au profit de « l’inclusion », en invitant même la France à « assumer sa dimension arabe-orientale ».
Or, comme l’écrit l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler : « Pour que les musulmans s’intègrent, ce n’est pas à l’islam de s’assimiler dans l’Europe, mais à l’Europe d’assimiler l’islam ». Le Conseil d’Etat annoncera aujourd’hui sa décision sur le hidjab. Urgent de dire : non !
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