Chers lecteurs, j’ai un aveu à vous faire…
J’avais préféré effacer cet épisode encombrant de ma mémoire. C’est dire si je n’en suis pas fière. C’est l’amie Eugénie Bastié qui, fine mouche, en a déterré la trace dans un de ces vieux livres qu’elle affectionne. Le 13 avril, elle m’envoie un message goguenard, document à l’appui : « Tu étais sur une liste européenne avec Loiseau ? » N’ayant aucun souvenir de cette liste sur laquelle le document joint m’apprend pourtant que je figurais en position 72, je commence par répondre « non ». Puis, « ça me dit quelque chose ». L’affaire me sort de l’esprit. Ça doit être le déni. En attendant, ça ne me rajeunit pas mais je me félicite d’avoir grandi dans un monde où Twitter et Facebook n’existaient pas.
Fais comme Loiseau…
Dix jours plus tard, les échos assourdis de l’affaire Loiseau me parviennent à Belgrade où je me trouve pour le vingtième anniversaire du bombardement de l’OTAN sur la
