Ce mois-ci dans Causeur est paru un reportage d’Elisabeth Lévy au premier régiment étranger de cavalerie de Carpiagne. Découvrez ici le roman-photo de sa visite, capturé par le photographe Stéphane Edelson.
Lire le reportage – partie 1 : Légion étrangère: le chant d’honneur
Lire le reportage – partie 2 : Légion étrangère: 147 nationalités, un seul drapeau
L’adjudant Kevin donne un cours de combat rapproché. Désarmer un ennemi avec couteau ou pistolet est toujours utile dans les rues de nos villes. Ces hommes ont participé aux patrouilles Sentinelle cet hiver en région parisienne.
Désarmement d’un ennemi avec pistolet.
Entraînement de boxe.
Pendant que leurs chefs sont en plein rituel « boudin-vin blanc » (voir photos suivantes), de jeunes légionnaires en tenue de parade s’en vont former un piquet d’honneur pour saluer le départ d’un officier du régiment.
Formation de jeunes recrues aux différentes façons de progresser à plusieurs véhicules en territoire ennemi.
Privés de défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées à cause du Covid, ces hommes, de retour du Mali, partent en perm après inspection des chambrées.
Retour de mission: sous le regard vigilant du chef Fabien, des hommes du 1er escadron (les « Romains à crête ») procèdent à l’inventaire et à la restitution à l’armurerie des Famas qu’ils ont préalablement démontés et nettoyés.
Pas une cartouche ne doit manquer !
Détente au mess avant le déjeuner. Le repas commence invariablement par le rituel de la poussière, « Tiens, voilà du boudin ! ».
Et on boit le vin de la Légion, produit au domaine de Puyloubier où la Maison du légionnaire accueille les blessés au combat et parfois les blessés de la vie.
Le « Boudin-vin blanc » fait partie des traditions et rituels incontournables de la Légion. Ici, il est organisé pour le départ d’un officier, qui recevra à cette occasion le képi blanc normalement porté par les seuls légionnaires.
Le lieutenant-colonel Bertrand Dias, chef des opérations du régiment.
On boit, on déconne, mais les discours sont solennels et à la fin, c’est avec recueillement qu’on entonne « La Colonne », le chant du 1er REC : « Une colonne de la Légion étrangère / s’avance dans le bled en Syrie / La tête de la colonne est formée / Par l’premier étranger de cavalerie »…