En effet, comme Madame de Maintenon, elle a passé l’âge de batifoler…
Le 26 avril, les Français ont fait le choix de reconduire Tarfuffe afin qu’il préside, cinq ans encore, à leur destinée !
Celui-ci, sur les notes du concerto pour hautbois de Haendel gratifia les heureux conviés à son investiture d’un de ces moments d’éloquence sans contenu dans lesquels il excelle pour proclamer l’avènement d’une ère nouvelle. Il fut, pour mémoire, question d’un « peuple nouveau, différent d’il y a cinq ans » qui confia « à un président nouveau un mandat nouveau ». Tartuffe réélu étala donc à la hâte un badigeon de mots ronflants sur une façade décrépite, tentant de réchauffer sa couleur d’un feu pâle.
Notre prince renaissant fit ensuite durer le suspense tant qu’il put, quant au nom du Premier ministre choisi pour succéder à Jean Castex. Il laissa toutefois filtrer quelques indices : il le souhaitait en charge de l’Écologie et femme. Quant à Jean Castex, sur le départ, il piaffait à l’idée de s’en retourner à Prades repeindre volets et rambardes délaissés depuis son entrée en fonction.
Entretenir cette insoutenable attente permit à Emmanuel Macron, stratège s’il en est, de mettre le gouvernement au point mort et de gagner ainsi un peu de temps sur la campagne des législatives sans en perdre trop à administrer la France. Il faut dire, à sa décharge, que le Covid et la guerre en Ukraine semblent avoir disparu des préoccupations politiques, supplantés par un vrai combat, celui-ci, pour le port du burkini dans les piscines municipales, mené de main de maître par Éric Piolle.
Du pareil au même
Nous ne fûmes pas dupes de ces manœuvres dilatoires, sachant pertinemment qu’Emmanuel Macron aurait du mal à trouver
