En faisant de la petite politique, en s’attaquant au Rassemblement national ou à LFI, Elisabeth Borne se détourne de son rôle républicain capital, accuse notre chroniqueur.
La fonction de Premier ministre m’inspire un respect républicain mais il peut être battu en brèche par la déception concernant la personnalité qui a l’honneur d’en assumer la charge. À mon sens, la Première ministre n’est pas à la hauteur. Ce n’est pas un sentiment mais un constat. Pour avoir connu cela, modestement, au moins dans deux univers professionnels, je devine quelle doit être la frustration d’au moins trois ministres actifs et compétents confrontés à cette impression désagréable qu’ils valent mieux que leur chef. Je songe à Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Gabriel Attal.
Le retour du sentiment d’insécurité
L’entretien qu’elle donne au Figaro sur une double page conforte mon appréciation négative. Quand on sort du péan classique visant à se rendre hommage – « Avec le président, nous sommes sur tous les
