Si les débats entre les cinq prétendants à l’investiture de la droite ne passionnent franchement pas les foules, il n’en demeure pas moins que le candidat issu du congrès des LR aura plus de chance de balayer Macron que Marine Le Pen ou Eric Zemmour, selon Philippe Bilger. Analyse.
Même si, paraît-il, tout va se décanter sur le plan politique à partir du début de l’année prochaine, il n’est pas interdit de penser qu’aujourd’hui la principale force d’Emmanuel Macron est de se voir crédité forcément d’une réélection au mois d’avril 2022. Une part importante des citoyens considère qu’il doit être défait mais peu songent qu’il pourra l’être.
Pourquoi ?
Parce que, ayant toujours aspiré à retrouver au second tour Marine Le Pen, la montée d’Eric Zemmour non seulement n’a pas déréglé son logiciel mais l’a conforté dans son assurance de victoire. Puisque l’une – elle serait repassée devant Zemmour (Dernier le dernier sondage Elabe) – ou l’autre n’auront aucune chance face au président de la République, perçu comme tutélaire à cause de la pandémie et abusant jusqu’à ses extrémités les moins démocratiques de la campagne de moins en moins officieuse du candidat et du rôle officiel de sa fonction.
Là où Zemmour passe, le conventionnel
