On se souvient de la bible salvatrice qui, dans Les 39 Marches d’Alfred Hitchcock, sauve la vie du héros, qui avait eu la bonne idée de placer le livre sacré dans la poche intérieure gauche de son veston, d’où elle bloqua la balle tirée par un Écossais peu sympathique.
Figurez–vous que quasiment la même aventure vient d’arriver à une compatriote du héros hitchcockien (celui-ci, Richard Hannay, était censément canadien). Mais autre temps, autre mœurs : même les paroissiennes du Nouveau-Brunswick ou du Manitoba s’intéressent moins au Good Book qu’au good look. Le Bon Dieu, semble-t-il, ne leur en veut même pas, et prodigue volontiers ses miracles aux pécheresses.
Ce n’est en effet pas par les Écritures que le cœur d’Eileen Likness a été préservé de la balle de 9 mm que lui destinait son époux… mais par ses faux seins ! « Mes implants ont encaissé le coup », a-t-elle déclaré lors du procès de l’accusé, dont elle a très légitimement divorcé depuis les faits.
D’après l’agence de presse québécoise QMI, le projectile a effleuré le bras droit de la victime pour ensuite pénétrer dans ses deux seins siliconés et ressortir à travers son bras gauche.
Eileen Likness a ajouté que la balle tirée par son ex-epoux avait complètement détruit ses prothèses. Elle a précisé toutefois qu’après la guérison de ses blessures, elle a subi une autre opération pour avoir de nouveaux implants.
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