Dans Du fédéralisme au communisme ? Le carnage belge expliqué à un ami européen, l’essayiste Drieu Godefridi nous révèle le curieux tango que dansent la région flamande et la région wallonne, l’une économiquement florissante, l’autre fauchée comme les blés mais où le gauchisme a le vent en poupe.
Le Belge Drieu Godefridi, auteur libéral, docteur en philosophie, nous renseigne dans son dernier ouvrage sur le « carnage belge ». Belge, notre ami Drieu ? À la première page de son ouvrage, il se définit plus précisément comme un « Flamand francophone ». Élevé dans la langue de Molière et de Jacques Brel, les racines de son « arbre généalogique plongent, toutes, dans la Flandre profonde » nous apprend-il.
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En plus de nous éclairer sur le fonctionnement du fédéralisme belge, Godefridi analyse les raisons de la prospérité flamande et de la déroute économique wallonne. L’auteur s’essaie également à la prospective : à partir des données économiques actuelles, il présente plusieurs scénarios politiques probables pour l’avenir de la Belgique, à moyen et long terme. À commencer par la progression électorale des différents partis d’extrême gauche, et par conséquent, la possible prise de pouvoir de ces derniers en Wallonie, dès 2024.
Quel avenir politique pour le plat-pays ? Une Wallonie indépendante ? Communiste ? Une révolte flamande ?
Comment en est-on arrivés là ? C’est à la fin des années 1960 que la Belgique se dote d’un système fédéral avec trois régions : la région Bruxelles-Capitale, la Wallonie qui dispose d’une autonomie économique, avec des régions, et la région flamande qui dispose d’une autonomie culturelle avec des communautés. Un système qui, au premier abord, peut paraître complexe – sans compter que Bruxelles est une ville historiquement flamande, qui se trouve
